- Les animaux rappellent ceux des fables et dessins animés, ils ravivent les souvenirs d'enfance et notre imaginaire. Souvent, même, ils nous réconcilient avec nous-même ou la société. Animaux et humains sont indissociables depuis des siècles.
- Les spectacles, quand ils sont bien exécutés, amènent le public à une prise de conscience, ils aident à combler un large déficit d'informations, et permettent d'éviter trop de tourisme dit écologique.
- L'animal est médiateur entre la Nature et l'Humain qui commence à prendre réellement conscience de la gravité de la situation.
- Il ne faut pas arriver à une rupture totale entre les animaux et nous. Leur présentation nourrit notre subjectivité.
Ne resteraient que les grands zoos; seuls les gens habitant non loin de ces établissements économiques auraient la chance de voir du vivant.
- Il nous faut impliquer et responsabiliser tout un chacun par un "enseignement" adapté, dont fait partie le spectacle animalier.
- "Grâce au travail, les animaux font partie de nos vies d'une manière dont nous n'avons pas encore mesuré l'importance ni la richesse.
C'est un processus de coopération.
Un bon travail, c'est tempérer l'autorité humaine par la négociation avec l'animal". Jocelyne Porcher, directrice de recherche, INRA.
Passons maintenant à la PENSEE de l'animal, ce qui ressort d'études scientifiques :
- Quand un animal vit avec les humains, ce qui construit la relation c'est de faire quelque chose ensemble; c'est le travail qui créé le lien. Cela fait partie de leur besoins, de leur occupation.
- La survivance du spectacle animalier est la même cause que celle de l'élevage non-industriel.
- En règle générale, l'animal est intéressé voire subjugué par l'activité humaine.
- Nés en "captivité", nos animaux sont demandeurs. Chez nous, cela se voit quand ils viennent librement dans les parcs dits d'embarquement. Ils savent pourquoi ils y viennent à notre rencontre. La remorque est devant: on ne leur cache rien. On ne peut pas forcer un animal sauvage, même imprégné.
- A partir du moment où les animaux ont de l'espace, le lieu où ils vivent est leur repère, ils y ont leurs habitudes.
- On peut se plaindre de l'itinérance des animaux de cirque, mais pas du dressage quand il est bien fait, soit naturel; pratiquement tous les parcs zoologiques le pratiquent.
Cela est montré dans des émissions télévisées pour lesquelles le public a de plus en plus d'intérêt.
CHEZ NOUS, les baladins, nous avons construit des parcs avant notre propre maison. Ces lieux de vie sont identiques à ceux des zoos. Les animaux en déplacement y reviennent le soir-même, voire deux jours plus tard. Tous les soins sont supervisés par un vétérinaire spécialisé. Et nos contrats ont une clause signée par le client qui nous autorise à ne pas emmener un animal qui refuserait d'embarquer. A nous de le remplacer par un autre sujet ou un numéro humain.
Nos spectacles sont tous un moment de partage avec le public, celui-ci disposant de la parole; ils sont ludiques et surtout pédagogiques, démontrant un dressage basé sur des aptitudes naturelles, faisant une grande place à la parole humaine en contes et histoires vraies, et jamais à l'exploit animalier.
Rien que de la vérité dans nos propos Finis les belluaires d'un autre temps! Finis les animaux en cage toute l'année!
Mais soyons conscients que le "COMBAT" pour la cause animale doit commencer par l'interdiction de la chasse à courre, la tauromachie avec banderilles et mise à mort, l'élevage industriel! Et la chasse d'animaux nourris au grain et lachés la veille...
Et nous pouvons affirmer que la non-captivité sera l'idéal lorsque nos politiques feront effectivement respecter les territoires naturels de nos partenaires de vie, les animaux pensant dont le nom vient du latin anima: l'âme!
Cordialement.
Philippe Le Hir 06 08 31 79 01
Les baladins de la vallée d'argent